Il est de notre mission que de mener des changements positifs pour la planète. C'est pourquoi nous travaillons en partenariat avec des porte-paroles de premier plan en matière d'écologie, telles que la jeune activiste climatique Clover Hogan.
Clover nous a raconté comment à l'âge de 11 ans, elle n'était pas autorisée à regarder des films d'horreur, alors elle s'est tournée vers des documentaires environnementaux. En découvrant l'état d'horreur également de la planète, elle a senti qu'elle devait faire quelque chose. Depuis, elle a passé les dix dernières années à faire campagne pour réduire le réchauffement de la planète, faire de la recherche sur l'éco-anxiété et travailler avec d'autres jeunes via son organisation à but non lucratif Force of Nature.
Clover donne ici des conseils inspirants sur ce que les gens peuvent faire pour faire la différence en adoptant un style de vie écologique. Elle partage également son point de vue sur la manière dont les entreprises et les gouvernements devraient réduire leur empreinte carbone et assumer leur responsabilité environnementale.
Alors, à quel point l'éco-anxiété est-elle courante ?
Des études menées en Grande Bretagne montrent que plus de 70 % des personnes âgées de 18 à 24 ans connaissent l'éco-anxiété.* Nous avons observé la même chose à l'échelle mondiale, avec des jeunes dans plus de cinquante pays qui déclarent que l'éco-anxiété provoque chez eux des sentiments de désespoir et contribue négativement à leur santé mentale. C'est toutefois un constat plutôt sain : cela montre que plutôt que de nous endormir, nous sommes conscients des problèmes.
Comment les gens peuvent-ils transformer leur éco-anxiété en quelque chose de plus positif ?
Une partie de la raison pour laquelle nous nous sentons si submergés, c'est que nous pouvons être obsédés à l'idée de mener un changement individuel et se sentir perdus face à la façon dont cela ne s'applique pas à l'échelle globale. Ces actions individuelles peuvent être parfaites pour donner du sens au quotidien, mais nous ne devons pas perdre de vue les principaux changements nécessaires. Nous devons trouver un équilibre dans le rapport entre l'action individuelle et la responsabilité environnementale institutionnelle, en particulier celle des entreprises qui ont un impact sur des milliards de personnes chaque jour.
Pourquoi estimez-vous que les jeunes jouent un rôle aussi important dans la résolution du casse-tête climatique ?
Nous avons fait passer la crise climatique au second plan, mais les jeunes ne le voient pas de cette manière. Nous serons la génération qui devra recoller les morceaux mais nous n'avons pas appris ces sujets à l'école. Je me sentais frustrée de devoir me renseigner sur le sujet moi-même via des documentaires, et non à l'école. Il y a une vraie colère des jeunes qui prennent conscience de cette crise et qui ont le pouvoir incroyable de pouvoir conduire le changement.
Ayant travaillé avec des élèves en école primaire, j'ai vu à quel point ils ont le pouvoir de réinventer les systèmes dans lesquels nous vivons. Les personnes au pouvoir sont tellement habituées aux systèmes tels qu'ils sont actuellement configurés, qu'il leur est vraiment difficile d'imaginer une alternative. Le pouvoir repose sur la rencontre entre la créativité et l'énergie du mouvement des jeunes, avec la sagesse et l'expérience des générations plus âgées.
Sur une note positive, qu'est-ce qui vous rend enthousiaste à propos du mouvement climatique actuellement ?
Longtemps, nous avons échoué en matière de développement durable, la discussion tournait uniquement autour des ours polaires et des panneaux solaires. On avait l'impression que c'était quelque chose de lointain et d'abstrait, mais on réalise de plus en plus le caractère urgent de la crise. En particulier avec la rencontre de la justice climatique et de la justice raciale : ce ne sont pas deux choses distinctes. Nous créons actuellement plus de possibilités pour que les gens participent à ces débats.
Il est également fascinant de voir des gens qui prennent des positions politiques, alors qu'ils ne le faisaient pas auparavant. Lorsque nous avons des personnes qui sortent du cadre sur ces sujets, nous pouvons voir le changement se produire à un rythme beaucoup plus rapide. Nous avons également vu beaucoup de groupes de jeunes à travers le monde qui attaquent les gouvernements en raison de leur inaction pour le climat.
Et enfin, quelle est la seule chose que vous encouragez tout le monde à faire aujourd'hui pour lutter contre la crise climatique ?
Je préconiserais d'écouter ce sentiment d'éco-anxiété. Nous sommes tous conscients du fait que l'humanité est arrivée à un tournant. Plutôt que de refouler ce sentiment d'injustice ou de se concentrer sur des sentiments de frustration ou de colère, écoutez-les. Réalisez que cela signifie que vous avez une empathie pour la question et que vous pouvez faire quelque chose à ce sujet. Je conseillerais aux gens d'essayer de faire disparaître cette boule au ventre pour que, lorsque ce sera le moment, ils soient prêts à agir.
Comme Clover, nous croyons qu'il faut écouter nos sentiments d'éco-anxiété, et qu'il s'agit d'un bon moyen de nous pousser à agir. Rejoignez le mouvement climatique et faites un de ces gestes positifs aujourd'hui :
- Éduquez-vous vous-même. Suivez des activistes climatiques et des influenceurs tels que Clover Hogan sur les réseaux sociaux pour vous tenir au courant des questions environnementales et découvrir comment vous impliquer.
- Renseignez-vous sur les marques qui s'engagent à réduire leur impact sur la planète. Chez Dove, nous nous soucions de l'amélioration de l'état de la planète ; en s'efforçant à travailler de façon plus durable. Découvrez-en plus sur notre engagement ici.
- Faites du bruit à propos de votre style de vie durable. Partagez les changements positifs dans votre vie avec des amis ou sur les réseaux sociaux pour inspirer les autres à faire de même.